Ma condition physique actuelle ne me permettant pas de chevaucher ma chère monture, je me suis plongé dans la lecture de vieilles revues cyclistes accumulées avec le temps.
Une d'entre elles se distingue de par son histoire, s'avérant un pilier du patrimoine du cyclotourisme,
Le Cycliste. Elle fut fondée en 1887 par "l'apôtre" de notre discipline, Paul de Vivie (1853-1930), plus connu sous le pseudonyme de "Vélocio".
Cycliste modeste et talentueux, Vélocio est le précurseur des grandes classiques cyclotouristes que sont les Diagonales, les Flèches de France, Pâques en Provence, et l'épreuve chronométrée qui se dirige vers cette dernière, la Flèche Vélocio, sans oublier la Semaine fédérale.
Bien que considéré comme un puriste, il savait concilier les différentes manières de pratiquer la bicyclette : le voyage, le tourisme, mais aussi les défis chronométriques.
Il a également contribué largement aux avancées technologiques de notre petite reine : fabrication du cadre, dérailleur…
Le Cycliste était une revue de qualité, imprimée encore en noir et blanc avant sa disparition en 1973. La rédaction sollicitait des chroniqueurs profanes ou initiés, mais tous pourvus d'une belle plume. On accordait la même rigueur pour les illustrations, à mille lieux des infographies qui habillent aujourd'hui nos périodiques, mais fidélisant des dessinateurs et photographes de qualité. C'est en tant que lecteur que j'ai découvert, au début des années soixante-dix, la charmante
Albina de Jacques Faisant, dont j'appréciais uniquement les écrits concernant le cyclotourisme, et des récits de son ami Pierre Roques, qui ont autant contribué à mon engouement pour la bicyclette que les exploits de Poulidor et Anquetil.
Sur le dessin ci-dessous paru en septembre-octobre 1971, se trouvent les sept commandements de l'inventeur du mot cyclotourisme.
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