Les Cinglés du Ventoux 2015

Un petit feedback de mon épopée Les Cinglés du Ventoux 2015.

Mercredi 5 Août à 5h15 j'étais debout, un bon p'tit dej, thé, biscotte avec de la confiture et hop je saute dans le cuissard et bien motivé.

6h27 je monte sur mon vélo et direction une boulangerie à Bédoin pour faire mon 1er pointage, départ de ma 1ère ascension à 6h32 à la fraiche pas de voiture, pas de cycliste, bah oui ça fait tôt quand même hein Jo !!! Moi qui ne suis pas du matin Je réalise cette 1ère ascension tranquille en 1h 54' 47" tout à gauche 34x28 pour garder des forces pour les autres montées Après le Chalet Reynard je double 1 cycliste qui lui aussi participais au Cinglés, en haut nous ne sommes que 4 cyclistes, c'est rare mais vu l'horaire c'est normal.
     J'enfile mon coupe vent et hop je plonge sur Malaucène, arrivé en bas je fait mon second pointage dans un shop cycliste qui venait juste d'ouvrir, je rempli un bidon et hop je repart pour ma seconde ascensions, la chaleur commençait à se faire sentir. Je réalise ma 2ère montée en 2h 19' 19", par Malaucène la montée n'est pas régulière, il y a une portion assez longue à 12% et ça fait mal aux pattes surtout qu'il n'y avait pas d'ombre et le soleil chauffait Au sommet de ma 2ème montée je fait mon pointage que je n'avait pu faire à mon 1er passage car la boutique était fermé et il est possible de pointer aux 2ème passages. Je re-enfile mon coupe vent et hop je plonge dans la descente sur Sault, aieeuuu !!! je me fait piquer "certainement par une abeille" sur le côté du genoux droit, j'ai dérouillé un moment J'arrive à Sault et je pointe mon carton pour la 4ème fois, je fait le plein des bidons, je m'achète et bois un coca bien frais et c'est reparti pour la plus longue montée mais la moins dur, oui vous me direz mais quand vous avez déjà fait deux montées c’est la que ça ce corse, la chaleur se fait de plus en plus ressentir, les kilomètres et le dénivelé aussi Arrivé au Chalet Reynard je savais que j'allais en baver et ce fut le cas, les 5 derniers kms ont été un calvaire, je n'avais plus de force "comment vous ditent, j'étais cuit !!!" et bien oui j'étais même plus que cuit, je n'avais plus de force pour pédaler, je regardais les bornes kilométriques sur le côté de la route et c'était de plus en plus dur mais j'ai fini au courage.
   Je réalise ma 3ème et dernière ascensions en 2h 25', une fois arrivé au somment je me suis arrosé, arrosé et arrosé et puis je me suis reposé 20 minutes avant de redescendre afin d'être bien lucide car la descente de Bédoin est rapide et entre les voitures et cyclistes il fallait être prudent.