Vous le savez déjà la pluie du matin n’arrête pas le cyclo moisséen surtout pour le vélo tous terrains. Sauf un ce matin, ce qui est assez rare le concernant, puisque notre basketteur préféré déclarait forfait par SMS envoyé tard hier soir alors qu’il rentrait d’un match sous des trombes d’eau. On peut le comprendre et ce n’est pas le dernier à donner dans l’effort cycliste. Un peu de repos lui fera du bien au jeune papa.
On s’était mis d’accord vendredi lors de la réunion de préparation de la Moisséenne 2018 pour faire le 50 km, mais étant donné les pluies nocturnes nous nous sommes rabattus d’un commun accord sur le 35 km bien avant que les organisateurs nous informent du caractère détrempé du circuit.
« Nous » ce matin c’était Agathe, Carlos, Jean-Claude, Loulou, Maude, Patrick, Philippe P. et moi-même. Mais le « nous » qui n’a pas eu peur de la pluie c’était aussi Michaël, Pierre et Sébastien que nous avons croisés au départ et avec qui nous avons échangé des encouragements pour la matinée. Comme quoi l’adage cité en début de ce compte-rendu ne vaut pas que pour le VTT mais s’applique également à la route.
Cette randonnée est une organisation jumelée entre le club cyclo de St-Michel-sur-Orge et le club VTT de Villiers-sur-Orge. Si, pour les cyclos, ce n’était pas une première, en revanche ça l’était pour le club VTT. On s’en est vite rendu compte un peu par le dessin du parcours mais surtout pour le fléchage. Ils ont des progrès à faire d’autant plus que, comme souvent, des personnes indélicates avaient retiré le balisage ou inversé les flèches. De plus, les pluies de la nuit ont lessivé les routes et les flèches tracées au sol avaient également disparu. On apprend de ses erreurs et gageons que l’an prochain ce sera nettement mieux.
Pour revenir au temps, ce dimanche c’est l’anniversaire de la mort de Cloclo et si nous ne sommes pas certains d’avoir un lundi au soleil, pour cette occasion et avec un jour d’avance, ce dernier brillait sur l’Essonne et nous en avons bénéficié toute la matinée.
Le circuit, particulièrement humide, alternait entre des portions de chemins, de villes et de sentiers dans la forêt. La première grosse difficulté était constituée de la montée de la colline de Linas par le sentier de randonnée pour atteindre la base de la tour qu’on peut apercevoir de la Francilienne. Il a fallu mettre l’aiguille du compte-tours dans la zone rouge pour arriver là-haut sans mettre pied à terre. Après cela il a fallu improviser un petit bout de circuit pour contourner un chemin complètement noyé par la crue d’un ruisseau. La déviation improvisée s’est faite dans une prairie bien spongieuse et s’il a fallu redoubler d’efforts dans la partie plate il ne fallait pas mollir dans la descente car la prairie était encore plus noyée dans le bas.
La deuxième grosse difficulté se situait à Marcoussis, ce qui nous a permis de commenter la victoire de l’équipe de France de Rugby sur nos « amis » anglais et notamment le coup de chaud de la fin du match après le dégagement manqué de Beauxis. Mais la grosse montée, copiée-collée de celle de Linas nous a empêchée d’aller plus loin dans nos analyses respectives. Nous nous sommes donc lancés à l’assaut de la colline, bouches grandes ouvertes et cuisses brûlantes ! Aucun d’entre-nous n’est arrivé en haut car l’ascension se terminait par un escalier certes aux marches très larges mais dont les nez-de-marche étaient constitués de rondins de bois. Il fallait être vraiment puissant et un peu téméraire pour finir ces 20 derniers mètres sur le vélo. Dans la montée Philippe tombait après avoir glissé sur une pierre et, vu l’étroitesse du chemin, bloquait une partie du groupe. Pas bien grave, nous nous sommes regroupés une fois la difficulté passée.
Ensuite de la boue, de la boue et encore de la boue quand ce n’était pas tout bonnement un filet d’eau ! L’attention à porter au « pilotage » de nos vélos nous aurait presque fait oublier le ravito ! Celui-ci était le bienvenu et c’était aussi l’occasion d’échanger, en toute courtoisie, avec les membres du club de Villiers sur le fléchage …
Le départ du ravito se faisait toujours dans la boue et pour rejoindre la forêt sur la ligne de crête, il fallait emprunter une prairie (même genre que celle citée plus haut) mais en montée ! Drôles de sensations que de pédaler aussi rapidement qu’un hamster mais d’avancer comme une tortue ! De ce fait les plus baraqués (façon élégante de dire les plus lourds) étaient obligés de mettre pied à terre mais ne prenaient pas trop de retard par rapport à ceux restés sur leur monture.
La traversée de la forêt ne se passait pas trop mal même si nous avons dû rebrousser chemin sur une petite boucle de 2 km tracée par l’organisation et que nous souhaitions réaliser puisque nous étions dans le timing. Mais les ornières de boue étaient trop profondes et Carlos, qui éclairait notre progression, nous informait, en faisant demi-tour que ça ne s’arrangeait pas. Nous avons donc laissé cette boucle de côté, on la verra une autre fois.
Photos d'un petit passage "délicat" en descente, seuls Maude et Philippe l'ont passé sans mettre pied à terre.
Philippe dans sa belle tenue, n'oublies pas de mettre celle de Moissy pour la Fontainebelleau !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Jean-Claude, impérial ... presque
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Presque aussi ...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Refroidie par la baignoire Agathe ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]M ... raté !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Loulou, quelle jeunesse !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Patrick en court (on le voit bien avec cette belle position), c'était la bonne tenue avec ce soleil et cette température très douce.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Un peu plus loin, après une partie goudronnée, le début d’un single était constitué d’une baignoire. Après avoir pris une distance de sécurité nous nous sommes lancés et seule Agathe a été obligée de mettre les pieds dans le plat ou plutôt dans la baignoire pour ne pas tomber.
En parlant de chute, Maude nous en a fait deux, mais une sortie sans chute pour elle ce n’est pas une sortie !
La fin du circuit se faisait par les bords de l’Orge, donc sur le plat, et si ce n’est la traversée d’un parc particulièrement fréquenté avec ce beau soleil printanier (à éviter l’an prochain quand même), en slalomant entre promeneurs, chiens, enfants, joggeurs (Jean-Claude s’en ai pris un (de joggeur) qui a voulu forcer le passage) le retour était plutôt facile et nous avons eu une petite pensée pour nos camarades de la route car le vent s’était levé …
Maude et Carlos menaient le train et nous sommes rentrés assez tôt ce qui nous a permis de laver nos vélos et de boire un petit coup. Nous aurions pu ramener la coupe du club le plus éloigné mais nous avons été battus par Safran Villaroche. D’un jet de pierre quoi …
A l'arrivée avant le nettoyage des vélos
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les pluies de la nuit ont influé sur l’affluence puisque que la route a fait 187 participants et le VTT 100 (dont 8% de Moisséens) mais c’était, je le rappelle, une première.
Nous avons bouclé les 35,24 km et les 396 m de D+ de ce malgré tout sympathique circuit à la vitesse de 13,2 km/h (pas 132,2 on tourne pas qu'à l'eau mais quand même). Pas mal pour un parcours boueux !
La semaine prochaine, retour sur notre terrain de jeux favori pour la Fontainebelleau et là c’est sûr on fera le 50 !